Dans les deux mois avant sa mort, en juin et juillet 1962, Marilyn Monroe enregistre presque chaque jour une confession intime destinée à son psychiatre, le docteur Greenson.
C’est cette intimité que le spectacle met en scène, Marilyn, accompagnée par deux musiciens au piano et à la contrebasse, revient sur les 36 ans d’un parcours chaotique et paradoxal.
Marilyn Monroe semble irradier à la fois la joie, une énergie presque enfantine, en même temps qu’une provocation sexuelle très élaborée. Mais dans le même temps, alors que le message se veut simple, direct, voire naïf, quelque chose tremble, comme légèrement décalé. Plus on regarde ses photos, il y en a des milliers, plus s’allongent les ombres et s’installe entre le sujet et le regardeur quelque chose de plus complexe, un mystère et une mélancolie en demi-teinte.
Elle a lutté toute sa vie, seule, contre tous les démons, la folie de sa mère, l’enfance meurtrie, la recherche angoissée du père, l’enfermement dans un personnage de blonde idiote, amplifiant sa peur obsessionnelle d’être bête et médiocre, les échecs sentimentaux à répétition, la dépendance aux médicaments et à l’alcool, les tentatives de suicides, la douleur de la maladie chronique. Mais ce qui dans « Marilyn » fait spectacle, c’est son combat, sa folle espérance en des jours meilleurs. C’est le chaos intérieur d’une femme qui est mis en scène, mais en utilisant ses propres armes, sa gaité, son humour et sa lumière comme des actes de résistance.
C’est ce que nous avons cherché dès les premières répétitions, et que nous avons entretenu avec soin tout au long du travail. Son rire.

Mentions légales :
Interprétation : Roxane Brumachon. Nolwen Leizour. Olivier Gerbeaud
Voix additionnelle : Guy Labadens
Lumières : Cédric Quéau
Costumes : Hervé Poeydomenge
Création sonore et musique : Nolwen Leizour Olivier Gerbeaud
Maquillages et coiffures : Carole Anquetil
Régie son : Damien Cruzalèbes
Chargé de production : Jean-Yves Deman
Assistante à la mise en scène : Clémentine Couic
Texte, scénographie et mise en scène : Jean-Luc Ollivier
Production : Cie Le Glob. Coproduction théâtre Ducourneau d’Agen, Odyssée de Périgueux, OARA (Office Artistique de la Région nouvelle Aquitaine) et IDDAC (agence culturelle du département de la Gironde)
Critiques :
Un portrait inattendu de Marylin se dessine pendant ce spectacle, bien loin du cliché de la blonde idiote. À découvrir. > Avis spectateur
C’est l’aspect tragédie qui est exploré dans Marilyn, une matière douloureuse, affective, passionnelle et parfois scandaleuse pour un spectacle mêlant théâtre et musique.> Dordogne libre
Avec le soutien de l’espace culturel La Forge de Portets, du centre culturel de Sarlat, du service culturel de Villenave d’Ornon et du lycée Montesquieu de Bordeaux. Avec l’aide à la diffusion de l’OARA et de l’IDDAC.
En savoir plus sur les artistes :
La compagnie Bordelaise LE GLOB développe, depuis sa création en 1995 et dans une même dynamique, son activité de formation (Lycée Montesquieu/Bordeaux, Université Bordeaux III/Bordeaux, LISA d’Angoulême, Théâtre de Gascogne/Mont-de-Marsan) et de création sur le territoire de le Nouvelle Aquitaine.
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